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CIL Centre Presqu'Ile

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12 janvier 2024: Le mot du Président

Bernard colombaudTrès bonne année 2024 à toutes et tous. Je forme le vœu que notre engagement commun permette que la presqu’île reste vivante et habitée.

Il y a un an, j’écrivais que 2023 serait l’année dans laquelle seraient prises des décisions importantes pour la vie en presqu’île. 2023 l’a été en effet et 2024 le sera aussi !

Le manque d’études d’impact - les défauts d’une concertation faite essentiellement sur internet - le manque de considération des nombreuses associations qui se sont exprimées, nous ont contraints le 26 mai 2023 (avec 19 autres associations ou professionnels) à  déposer un recours au Tribunal Administratif en annulation de la délibération du conseil métropolitain concernant le projet « Presqu’île à Vivre ». Plusieurs mois se sont écoulés et l’avocat de la métropole n’a toujours pas fait connaître les éléments en défense. Il faudra donc attendre 2024 pour connaître ce que sera réellement la presqu’île en 2025 au Nord de Bellecour. Je ne reviens pas sur le fond de notre position qui a fait l’objet de l’éditorial en date du 4 avril 2023 (voir ci-dessous).

Ce n’est qu’en 2024 que commencent les échanges sur le fonctionnement de la future ZTL (Zone à Trafic Limité) alors que c’est par cette question que la concertation aurait dû commencer !

Nous rencontrons aussi des difficultés pour mieux appréhender le projet de la rive droite du Rhône. Un réaménagement de celle-ci est certes nécessaire et un beau projet nous a été présenté mais celui-ci a été préparé sans étude d’impact donc sans savoir si sa réalisation était possible et compatible avec l’ensemble des mobilités de l’agglomération et la vie en presqu’île.

Des réaménagements concernent aussi les quais de Saône Tilsitt/Joffre ; la mise en place d’une séparation physique, certes provisoire, entre les voies de circulation a montré son inutilité pour diminuer la vitesse et les accidents.

Dans le cadre de l’UCIL (Union des CILs), nous participons aux réflexions sur les sujets concernant l’ensemble de l’agglomération (ZFE (Zone à faibles Emissions), lutte contre l’insécurité, Tram Express de l’ouest Lyonnais, Centre d’Echanges de Lyon Perrache,…). D’une façon générale nous sommes en accord avec les autres CILs et particulièrement nos voisins du CIL Sud Presqu’île Confluence et de RVL (Renaissance du Vieux Lyon)..

Malgré toutes nos inquiétudes sur l’avenir de la presqu’île, nous nous réjouissons de l’ouverture des jardins des terrasses de la presqu’île attendue en 2024 au droit du quai Saint Antoine.

Le patrimoine lyonnais n’est pas oublié ; nous avons visité l’atelier « Soierie Vivante » et reçu M Pothier, fondateur de l’association Lyon 1700. Nous nous intéressons à l’avenir du musée des tissus et avons été heureux de soutenir l’initiative de RVL de réaliser une sculpture représentant Régis et Annie Neyret sur un banc.

Sur ce site, vous trouverez l’ensemble des positions du CIL sous l’onglet « commissions » projets suivis.

Nous souhaitons l’engagement de tous

Le Président

Bernard Colombaud

2 avril 2023

Lors des vœux de fin d’année, j’écrivais que 2023 serait l’année dans laquelle seraient prises des décisions importantes pour la vie en presqu’île. Je ne me suis pas trompé mais au lieu d’échanges fructueux avec la mairie et la Métropole sur la meilleure façon d’organiser les mobilités, notamment dans le cadre d’une zone à trafic limité (ZTL), le Maire de Lyon dès début janvier a donné sa préférence pour un scénario B qui se caractérise

  • par la suppression de tous les bus qui desservent l’hôtel de ville malgré l’importance de ce hub pour les Lyonnais (pensons à la dégradation forte de la desserte de la Croix Rousse) et les habitants du Nord de la Presqu’île (60 000 passagers quotidiens, 5700 correspondances metro/bus par jour). Au lieu de rééquilibrer l’ensemble des modes (piétons, vélos, bus) avec des aménagements adaptés, nos élus préfèrent en supprimer un…bien utile !
  • par la piétonnisation complète de la rue de la République entre Cordeliers et Comédie qui ne présente aucun intérêt ni pour les habitants ni pour les commerçants.
  • par la fermeture de la rue Grenette à la circulation pour y faire passer les bus « éjectés » de l’hôtel de ville ; ceux-ci devraient ensuite utiliser les quais de Saône Rive droite et Rive Gauche avec des contraintes de circulation notamment au niveau des ponts Maréchal Juin et de la Feuillée. C’est ainsi que le C13 en direction de la Croix Rousse traversera 2 fois la Saône !!!

La délibération du conseil métropolitain du 27 mars 2023 a entériné ce choix néfaste à la vie en presqu’île et dans l’ensemble de l’agglomération. Non contents de dégrader les TCL à l’hôtel de Ville, les collectivités s’en prennent au couloir de bus au Nord de Bellecour pour y faire passer la voie lyonnaise (piste cyclable) n°12 contraignant les passagers en correspondance métro/bus (destination Ouest) à traverser à pied l’ensemble de la place.  Nous savions que le programme électoral s’attaquait aux voitures, nous n’vions pas imaginé qu’il s’attaquerait aussi aux Transports en Commun et aux personnes âgées ou à mobilité réduite !

Notre position était connue depuis longtemps et le CIL Centre Presqu’île s’est exprimé à de nombreuses reprises formellement et par voie de presse (télévisée et écrite). Nous ne sommes pas seuls, puisque 17 associations de commerçants et d’habitants  (dont le CIL) ont exprimé la même position. Sans faire les études préalables à toute décision ni mener aucune expérimentation ou retour d’expérience, le Maire a préféré écouter des internautes qui veulent déambuler rue de la République et qui ont voté pour ce faire sans en mesurer les conséquences.

Nous avons donc demandé le concours d’un avocat ce qui entraîne des dépenses et vous pouvez nous aider par un don exceptionnel au CIL. Votre proposition de participation peut se faire dans la rubrique « contact » et nous vous donnerons les informations utiles pour un versement qui fera l’objet d’un reçu fiscal (déduction de 66% pour les personnes physiques). Ce don n’oblige pas à une adhésion au CIL mais celle-ci est bien sûr possible.

Nous sommes attachés à la vie en presqu’île mais nous sommes confrontés à de nombreuses contraintes liées à l’hyper centre où nous habitons ;

  • des contraintes de pollution liées à la circulation automobileUne part importante de la pollution provient de voitures qui tournent en rond pour trouver une place « introuvable » notamment au Nord de Bellecour. Il faut donc restreindre les circulations qui ne sont pas liées à la vie en presqu’île et faciliter l’accès en voiture aux logements et aux commerces pour permettre les opérations de chargement/déchargement de biens et de personnes à mobilité réduite. Le transit doit être possible pour éviter de « couper Lyon en 2 » mais il doit emprunter des axes bien déterminés sans possibilité d’irriguer inutilement les rues de nos quartiers. 
  • des contraintes liées au stationnement résidentiel qu’il faut maintenir à des conditions acceptables pour les habitants. S’il existe d’autres solutions, priver les habitants d'une utilisation raisonnable de leur voiture personnelle, c'est empêcher certains de vivre et, à terme, risquer de désertifier la presqu'île.
  • des contraintes liées à la sécurité des personnes et au bruit de motos ou de cris nocturnes: Il faut donc que les nouvelles dispositions améliorent les conditions de vie et ne créent pas de  nouvelles contraintes pour les résidents et pour  les commerces.

Notre environnement est très minéral et nous sommes favorables à une végétalisation raisonnée qui concerne essentiellement les places et les grands axes au lieu des petites rues où le soleil ne pénètre pas.

Enfin, des hypothèses ont été émises par les collectivités concernant le transit et la circulation (et le stationnement !) sur les berges du Rhône. Comme pour le scénario B, aucune étude sur les conséquences de telles mesures n’a été présentée. En effet la bonne connaissance des reports de flux automobiles (non présentés dans les dossiers) est indispensable pour juger de la faisabilité des projets d’aménagement de la rive droite du Rhône et de la presqu’île.

Dans le cadre de l’UCIL (Union des CILs), nous participerons activement aux réflexions sur les modalités d’application de la ZFE (Zone à faibles Emissions) et sur la lutte contre l’insécurité et les incivilités diverses.

Sur ce site, vous trouverez l’ensemble des positions du CIL sous l’onglet « commissions » projets suivis.

Nous souhaitons l’engagement de tous pour que la presqu’île reste vivante et habitée.

Le Président

Bernard Colombaud

 

Le mot du Président du 28 décembre 2022

2023 sera l’année dans laquelle seront prises des décisions importantes pour la vie en presqu’île. En effet, après la concertation lancée cet été par la métropole et la ville de Lyon, les grandes orientations devraient être décidées pour une première mise en œuvre en 2024. Le CIL Centre Presqu’île s’est exprimé à de nombreuses reprises formellement et par voie de presse (télévisée et écrite).
Nous sommes attachés à la vie en presqu’île mais nous sommes confrontés à de nombreuses contraintes liées à l’hyper centre où nous habitons :

  • des contraintes de pollution liées à la circulation automobile : Une part importante de la pollution provient de voitures qui tournent en rond pour trouver une place « introuvable » notamment au Nord de Bellecour. Il faut donc restreindre les circulations qui ne sont pas liées à la vie en presqu’île et faciliter l’accès en voiture aux logements et aux commerces pour permettre les opérations de chargement/déchargement de biens et de personnes à mobilité réduite. Le transit doit être possible pour éviter de « couper Lyon en 2 » mais il doit emprunter des axes bien déterminés sans possibilité d’irriguer inutilement les rues de nos quartiers.
  • des contraintes liées au stationnement résidentiel qu’il faut maintenir à des conditions acceptables pour les habitants. S’il existe d’autres solutions, priver les habitants: une utilisation raisonnable de leur voiture personnelle, c'est empêcher certains de vivre et, à terme risquer de désertifier la presqu'île.
  • des contraintes liées à la sécurité des personnes et au bruit de motos ou de cris nocturnes : Les nouvelles dispositions doivent améliorer les conditions de vie et non créer de nouvelles contraintes pour les résidents et pour les commerces.

Notre environnement est très minéral et nous sommes favorables à une végétalisation raisonnée qui concerne essentiellement les places et les grands axes au lieu des petites rues où le soleil ne pénètre pas.
Enfin, des hypothèses ont été émises par les collectivités concernant le transit et la circulation (et le stationnement !) sur les berges du Rhône. Aucune étude sur les conséquences de telles mesures n’a été présentée. En effet la bonne connaissance des reports de flux automobiles (non présentés dans les dossiers) est indispensable pour juger de la faisabilité des projets d’aménagement de la rive droite du Rhône et de la presqu’île.
Dans le cadre de l’UCIL (Union des CILs), nous participerons activement aux réflexions sur les modalités d’application de la ZFE (Zone à faibles Emissions) et sur la lutte contre l’insécurité et les incivilités diverses.
Sur ce site, vous trouverez l’ensemble des positions du CIL sous l’onglet « commissions » projets suivis.

Nous souhaitons l’engagement de tous pour que la presqu’île reste vivante et habitée.

Très bonne année 2023 à toutes et tous,

Le Président
Bernard Colombaud

 


 

 

 

Interview Lyon Capitale du 9 novembre 2022

Lien vers la vidéo de l'interview

Bernard Colombaud est le président du Comité d'intérêt local "Centre Presqu'Ile", qui représente les habitants de la Presqu'île, des Terreaux à Perrache.

Bernard Colombaud est le président du Comité d’intérêt local « Centre Presqu’Ile », qui représente les habitants de la Presqu’île, des Terreaux à Perrache.

"Actuellement, il y a des départs de familles de la Presqu'Ile de Lyon" (Bernard Colombaud)

9 NOVEMBRE 2022 A 07:00

PAR GUILLAUME LAMY

2 Commentaires

Bernard Colombaud, président du Comité d'intérêt local "Centre Presqu'Ile" est l'invité de 6 minutes chrono. Au menu : le projet d'"apaisement" de la Presqu'Ile.

La concertation lancée par la Ville et la Métropole en juin sur "l'apaisement de la Presqu'île" vient de prendre fin.

Trois objectifs ont été identifiés : l'amélioration du cadre de vie, l'adaptation de la ville au réchauffement climatique et la libération de l'espace public pour "permettre à l’ensemble des usagers d’y trouver une place, notamment les piétons et les cyclistes".

Le périmètre soumis à la concertation s'étend du boulevard de la Croix-Rousse au nord (limite 4e-1er arrondissement) à la place Carnot au sud (2e arrondissement).

Deux scénarios ont été proposés :

Le scénario A qui présente le moins de changements pour les riverains, commerçants et habitants de la Presqu'île. Les voies de bus sont supprimées sur tout l'axe entre Terreaux et Bellecour. Autre modification hypothétique en cas de validation : la plus grande place piétonne d'Europe verrait ses couloirs de bus restreint de 50 % dans le secteur. Cela permettrait alors un accès aux voies lyonnaises. À cela s’ajouteraient de légères interventions d'aménagement prévus pour 2023 et 2024. 

Le scénario B présente davantage de modifications pour les usagers quotidiens de la Presqu'île de Lyon. Il comprend déjà les quelques modifications apportées lors du scénario A avec notamment la modification des trajets de voies des bus. Il implique aussi plus de piétonnisation, avec un important changement qui pourrait intervenir au niveau de la rue de la République, entre Cordeliers et Hôtel de Ville. Effectivement, si la première partie (entre la place Bellecour et Cordeliers) est entièrement destinée aux piétons, la partie allant de Cordeliers à Hôtel de Ville est à l'heure actuelle encore empruntée par des bus, des taxis ou encore des camions de livraison. Si l'hypothèse du scénario B voit le jour, la rue de la République serait alors complètement piétonne, avec potentiellement des accès restreints pour les livraisons.

Patrimoine mondial de l'Unesco

"Le centre de ville, et la Presqu'Ile particulièrement, font partie du patrimoine mondial de l'Unesco et c'est le caractère original de notre centre ville d'être vivant et habité. Il faut absolument le préserver." explique Bernard Colombaud, président du Comité d'intérêt local Centre Presqu'Ile, représentant les habitants de la Presqu'île, des Terreaux à Perrache.
Pour lui, il faut maintenir le stationnement résidentiel (en parking souterrain et en surface), permettre des accès aisés par tous les modes de transport et aussi parler de sécurité, la tranquillité publique, ajoute-t-il, n 'ayant pas été abordée dans la concertation.

Départs de la Presqu'Ile

"Actuellement, il y a des départs de familles de la Presqu'Ile. Puisqu'on veut modifier l'organisation de la Presqu'Ile, notamment au niveau des mobilités et de la végétalisation, les mesures prises doivent améliorer la vie en Presqu'Ile, qu'elle soit commerciale ou résidentielle, au lieu de la dégrader". 

Pour le Comité d'intérêt local Centre Presqu'Ile, c'est le scénario A qui a les honneurs car, explique son président,  scénario B entraînerait des investissements irréversibles et aurait des conséquences importantes pour la Presqu’Ile et l’ensemble de l’agglomération. "Le risque est trop fort et de plus il n'est pas évalué".

Le mot du Président (12 juillet 2022)

La métropole et la mairie de Lyon viennent de lancer une concertation appelée « Presqu’île à vivre ». J’aurais tendance à ajouter « et à habiter ». Dès maintenant et particulièrement en septembre et octobre, il est impératif que les habitants fassent connaître leurs réactions et leurs propositions. Ils peuvent le faire sur le site https://jeparticipe.grandlyon.com/ du Grand Lyon, en participant aux réunions publiques qui seront organisées et en échangeant avec les administrateurs du CIL.

En effet, de nombreuses interventions et propositions viennent de personnes qui n’habitent pas en presqu’île et ne connaissent donc pas nos conditions de vie. Il faut impliquer nos voisins et tous nos amis de la presqu’île. Quant au CIL, il a déjà fait deux interventions formelles que vous trouverez en pièces jointes ; l’une sur notre vision de la vie en presqu’île et l’autre sur les études de report des flux automobiles (non présentées dans les dossiers) qui sont indispensables pour juger de la faisabilité des projets d’aménagement de la rive droite du Rhône et de la presqu’île.

Lors de ces débats, des orientations importantes seront arrêtées pour les mobilités avec une piétonisation accrue de nos quartiers et une baisse souhaitée de l’utilisation de la voiture. Il faut que les nouvelles dispositions constituent une amélioration et non une dégradation des conditions de vie. Nous sommes favorables à une végétalisation raisonnée et à une baisse de la pollution due en grande partie à la circulation de véhicules qui ne sont pas liés avec une activité en presqu’île. Il faut maintenir l’accès en voiture aux logements et le droit pour les ménages de posséder une voiture et de la stationner près du domicile. Priver les habitants d'une utilisation raisonnable de celle-ci, c'est les empêcher de vivre et, à terme, risquer de désertifier la presqu'île.

Je rappelle qu’une concertation sur les aménagements de la rive droite du Rhône s’est déroulée fin 2021 et n’a pas traité les questions que se posent les habitants sur les flux, le stationnement résidentiel et la sécurité des espaces « ludiques » proposés.

Dans le cadre de l’UCIL (Union des CIL), nous participerons activement aux réflexions sur les modalités d’application de la ZFE (Zone à faibles Emissions) et sur la lutte contre l’insécurité et les incivilités diverses.

Nous souhaitons l’engagement de tous pour que la presqu’île reste vivante et habitée.

Très bon été à toutes et tous,

Le Président

Bernard Colombaud

20220705 expression du cil centre presqu ile 120220705 expression du cil centre presqu ile 

20220710 demandes etudes flux20220710 demandes etudes flux

Lien vers le dossier Zone à Trafic Limité (ZTL) ou "Presqu'ïle à Vivre"

 

Le mot du Président (5 janvier 2022)

En 2022, de nombreux échanges auront lieu sur les grands changements qui se préparent à Lyon et plus particulièrement dans la presqu’île; ceux-ci auront un impact sur la vie quotidienne de tous ceux qui vivent, travaillent ou tout simplement viennent en presqu’île.

Au printemps, des orientations importantes seront arrêtées pour les mobilités avec une piétonisation accrue de nos quartiers et une baisse souhaitée de l’utilisation de la voiture. Il faut que les nouvelles dispositions constituent une amélioration et non une dégradation des conditions de vie. Nous sommes favorables à une baisse de la pollution qui ne pourra se faire qu’avec des restrictions de la circulation des véhicules qui ne sont pas liés avec une activité en presqu’île mais il faut maintenir l’accès en voiture aux logements lorsque c’est nécessaire et le droit pour les ménages de posséder une voiture et de la stationner près du domicile. Priver les habitants d'une utilisation raisonnable de celle-ci, c'est les empêcher de vivre et, à terme, risquer de désertifier la presqu'île.

Une grande partie des flux de transit en presqu’île viennent de l’Ouest lyonnais, qui ne bénéficie pas de transports en commun performants.  Notre CIL a fait formellement part de notre préférence pour une articulation cohérente avec les tram-trains arrivant à St Paul (prolongés Hôtel de Ville) plutôt qu'un métro E arrivant à Bellecour ou une télécabine vers Francheville. Aucun projet d’ensemble n’a encore été avancé et nous interpellons les deux autorités organisatrices (Métropole pour les TCL et Région pour les TER). .

Une concertation sur les aménagements de la rive droite du Rhône s’est déroulée fin 2021. Le dossier de concertation ne fournit aucune indication sur le traitement des trafics locaux et de  transit, sur les transports de remplacement et les conséquences sur la fluidité de la circulation automobile, question capitale pour la pollution. De plus aucune étude n’a été faite sur la suppression massive de places de stationnement. Ces questions ne sont pas mises en débat comme la suppression de la trémie Bellecour/Poncet alors qu’une modification de celle-ci et sa couverture pourrait être une occasion de bénéficier d’un bel accès au Rhône, qui est l’objectif même de l’aménagement envisagé. Ce dossier a donc généré de nombreuses  incompréhensions et inquiétudes.

Dans le cadre de l’UCIL (Union des CILs), nous participerons activement aux réflexions sur les modalités d’application de la ZFE (Zone à faibles Emissions) et sur la lutte contre l’insécurité et les incivilités diverses.

Nous espérons enfin que 2022 nous permettra de renouer avec nos activités conviviales fortement impactées par la crise sanitaire.

Très bonne année à toutes et tous,

Le Président

Bernard Colombaud

.

Le mot du Président (14 mai 2021)

Nous vivons un moment important pour tous et notamment pour les habitants de la presqu’île. La fin progressive de ce 3ème confinement suscite en nous tous de nombreux espoirs mais aussi des sujets d’inquiétude.

Nous serons heureux de voir nos quartiers reprendre la vie normale avec ses commerces, ses restaurants, ses bars, ses théâtres et cinémas. Mais cette reprise ne doit pas nous cacher que les incivilités de certains vont reprendre de jour comme de nuit. Déjà, même en période de confinement, les rodéos envahissent nos places. Il est de la responsabilité de la Préfecture et de la Mairie de Lyon de tout mettre en œuvre pour que la sécurité et sérénité des habitants soit préservée. La Mairie envisage la création d’un « Maire de nuit » et crée une « cellule rodéos » ; encore faut-il que ces décisions s’accompagnent de l’efficacité recherchée. Les rodéos récents ont montré l’intérêt de la vidéo-surveillance que le Maire a cependant déclaré ne pas vouloir développer. Nous ne pouvons qu’être surpris d’une telle orientation contraire à l’efficacité !

Plusieurs déclarations d’élus de la ville et de la Métropole nous font craindre une remise en cause du droit des habitants à posséder une voiture en les privant de possibilités de stationnement résidentiel à un coût raisonnable.

Nos amis du CIL « Renaissance du Vieux Lyon » ont le même ressenti et, au-delà des prises de parole en réunion publique, nous avons adressé un courrier au Président de la Métropole et au Maire de Lyon. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://associationcpi.e-monsite.com/medias/files/20210421-bruno-bernard-residents-secteur-unesco.pdf

La nouvelle majorité a repris un projet de la précédente concernant une gare de co-voiturage quai Gailletton qui supprimerait 75 places de stationnement. Celle-ci n’a jamais fait l’objet de la moindre concertation de la part des anciens et des nouveaux élus. Nous nous sommes associés à la lettre ouverte préparée par le collectif « Apaisons Le Quai Gailleton » (apaisonslequaigailleton@gmail.com) créé par les habitantes et les habitants du quartier. Nous vous engageons à les soutenir. Le texte de la lettre ouverte s’affichera sur le site du CIL-CPI (Stationnement résidentiel (e-monsite.com) et vous pouvez la signer en cliquant sur ce lien:  https://forms.gle/kYiAGZz2LTKVy9TE8

Des orientations importantes seront arrêtées pour les mobilités avec une piétonisation accrue de nos quartiers et une baisse souhaitée de l’utilisation de la voiture. Dans ce domaine les habitants de  la presqu'île sont vertueux puisque la grande majorité d'entre eux n’utilise pas la voiture pour les déplacements en ville. Les priver d'une utilisation raisonnable de celle-ci, c'est les empêcher de vivre et, à terme, risquer de désertifier la presqu'île. Il faut que les nouvelles dispositions constituent une amélioration de la vie quotidienne et non une dégradation : dépollution et végétalisation oui, mais aussi maintien de l’accès en voiture aux logements lorsque c’est nécessaire et droit pour les ménages de posséder une voiture et de la stationner près du domicile.

Côté transports en commun, il est prévu une ligne de tramway entre Bellecour et la Part Dieu et quatre  projets de métro seront mis en débat cette année. Ce projet de tramway concerne à l’évidence la presqu’île dans une zone patrimoniale très sensible de Bellecour à l’Hôtel Dieu et, côté métro, nous sommes essentiellement concernés par la liaison vers l'Ouest lyonnais. Notre CIL a fait formellement part de notre préférence pour une articulation cohérente avec les tram-trains arrivant à St Paul (prolongés Hôtel de Ville) plutôt qu'un métro arrivant à Bellecour qui ne concernerait qu'une population moins importante et serait donc une réponse incomplète aux nombreuses voitures qui traversent la presqu'île pour rejoindre l'Ouest (essentiellement par Fourvière ou Choulans). Nous avons interpellé les candidats aux élections Régionales qui devront prendre les décisions en matière de TER. 

Plan de mandat SYTRAL (e-monsite.com)

Nous vivons un moment capital pour l’avenir de la presqu’île. Tout doit être mis en œuvre que la sécurité soient assurée, les mobilités permises, le droit de vivre en famille confirmé. C’est à ce prix que le centre ville respectera ce qui a permis l’inscription de Lyon au patrimoine mondial de l’humanité et qu’il faut préserver. La conclusion du dossier UNESCO est la suivante :

Conclusion dossier unesco

Faisons tout pour qu’il en soit ainsi

Le Président. .

Bernard Colombaud

LE MOT DU PRESIDENT (6/01/2021)

2021 sera une année importante à plusieurs titres.

Tout d’abord l’arrivée des vaccins et la fin attendue de la crise sanitaire devrait nous permettre de  retrouver notre liberté et à nos commerces, musées et restaurants de reprendre leurs activités.

Le retour à la vie normale ne doit pas s’accompagner d’une résurgence des incivilités diverses qui ont des conséquences importantes sur la vie de la presqu’île qui doit rester vivante et habitée.

En 2021 des orientations importantes seront arrêtées pour les mobilités avec une piétonisation accrue de nos quartiers et une baisse souhaitée de l’utilisation de la voiture. Dans ce domaine les habitants de  la presqu'île sont vertueux puisque la grande majorité d'entre eux n’utilise pas leur voiture pour les déplacements en ville. Les priver d'une utilisation raisonnable de celle-ci, c'est les empêcher de vivre et, à terme, risquer de désertifier la presqu'île. Il faut que les nouvelles dispositions constituent une amélioration de la vie quotidienne et non une dégradation (pollution et  végétalisation mais aussi conditions d’accès aux logements).

Côté transports en commun, il est prévu une ligne de tramway entre Bellecour et la Part Dieu et quatre  projets de métro seront mis en débat cette année. Ce projet de tramway concerne à l’évidence la presqu’île dans une zone patrimoniale très sensible de Bellecour à l’hôtel Dieu et, côté métro, nous sommes essentiellement concernés par la liaison vers l'Ouest lyonnais et notre CIL a fait formellement part de notre préférence pour une articulation cohérente avec les tram-trains arrivant à St Paul (prolongés Hôtel de Ville) plutôt qu'un métro arrivant à Bellecour qui ne concernerait qu'une population moins importante et serait donc une réponse incomplète aux nombreuses voitures qui traversent la presqu'île pour rejoindre l'Ouest (essentiellement par Fourvière ou Choulans). 

2021 sera donc l’année des grandes décisions pour l’avenir de notre quartier et le CIL Centre Presqu’île entend bien être partie prenante de celles-ci.

Excellente année à tous dans la détermination et la vigilance pour notre vie quotidienne.

Le Mot du Président (28 septembre 2020)

Le CIL Centre Presqu’île est particulièrement attaché au maintien d’un centre-ville « vivant et habité » par toutes les générations (cf classement UNESCO).

Nous n’avons pas encore vu la fin de la crise sanitaire mais nous devons préparer la ville de demain. Les élections municipales et métropolitaines ont eu lieu et les nouveaux élus annoncent un changement complet des politiques sur l’agglomération.

Ils s’engagent très fortement sur un profond changement des mobilités. Selon eux, la place de la voiture doit être considérablement réduite et ils n’entendent pas remettre en cause leur programme qui prévoit un fort développement des pistes cyclables et des transports en commun tout en laissant aux piétons le centre-ville et particulièrement la presqu’île. Une expérience de piétonisation complète a eu lieu le week-end du 26/27 septembre ; quels enseignement en tirer ?

Il est important que les résidents et les commerçants soient écoutés avec attention et leurs remarques prises en compte. Sinon nos quartiers risquent de perdre leur caractère. Déjà des familles quittent la presqu’île, devant les difficultés de la vie quotidienne (accès aux immeubles, stationnement, rodéos et incivilités diverses,…). Des classes ferment dans nos écoles, ce qui est un bon indicateur de cette tendance contre laquelle il faut que nous agissions et fassions prendre les bonnes décisions par nos élus.

Les élus ont annoncé une concertation sur les modalités d’application de leurs décisions ; espérons que ce sera le cas avant de s’engager dans des processus irréversibles qui pourraient à terme fragiliser fortement la vie de quartier.

Nous serons également vigilants sur les projets d’aménagement (places Tolozan/Pradel, Terrasses de la presqu’île, Projet de desserte Transport en commun de l’Ouest lyonnais et son « insertion » en presqu’île,…).  

 Nous organiserons aussi des visites et des conférences pour nos adhérents et leurs invités dans la mesure où elles seront compatibles avec la crise sanitaire.

Nous abordons une période de grande incertitude aussi bien sanitaire que locale. Les administrateurs du CIL continueront de se mobiliser pour défendre nos quartiers et notre vie quotidienne.

N’hésitez pas à les contacter (et à les aider) notamment par utilisation de ce site internet sur lequel chacun peut metre des commentaires.

Le Président

Bernard Colombaud

LE MOT DU PRESIDENT (16/06/2020)

Le CIL Centre Presqu’île est particulièrement attaché au maintien d’un centre-ville « vivant et habité » par toutes les générations (cf classement UNESCO).

Les habitants de la presqu’île ont fait preuve de civisme pendant la crise sanitaire et nos quartiers reprennent maintenant une vie plus normale. Retrouvons nos commerces, nos marchés, nos cafés et nos restaurants tout en respectant les règles sanitaires.

Nous n’avons pas encore vu la fin de cette période particulièrement troublée mais nous devons préparer la ville de demain. Un nouveau mandat des élus débutera le 29 juin aussi bien à la Métropole, qu’à la Mairie centrale et dans nos arrondissements.

Très certainement, les grandes orientations concernant les mobilités seront décidées dans les mois qui viennent.Les mobilités concernent tous les modes déplacement du piéton à la voiture en passant par les modes doux et les transports en commun sans oublier les espaces de stationnement et de chargement/déchargement. Il est important que les habitants soient associés aux décisions qui seront prises et le conseil d’Administration du CIL saisira les nouveaux élus en leur faisant part de notre analyse et de nos propositions.  Les adhérents sont invités à s’inscrire sur le forum de ce site où ils peuvent faire part de leurs avis (1).

Nous serons également vigilants sur les projets d’aménagement (places Tolozan/Pradel, Terrasses de la presqu’île, Projet de métro ligne E et son « insertion » en presqu’île,…) et sur la tranquillité des habitants mise à mal par des incivilités qui perdurent.  

Nous espérons donc que les nouvelles équipes élues mèneront une réelle concertation avec les habitants et les associations, impliquant  des échanges AVANT toute décision, ce qui, jusqu’à maintenant n’a pas été le cas (sauf peut-être pour les expériences de piétonisation). Nous ne pouvons que le regretter mais nous sommes confiants dans la mesure où la question de la concertation est largement évoquée dans les débats de la campagne.

 Nous organisons aussi des visites et des conférences pour nos adhérents et leurs invités.

Vous trouverez sur ce site les actions du CIL dans l’onglet « principaux projets suivis ». N’hésitez pas à les consulter et à vous exprimer en utilisant l’onglet « contact ».

Le Président

Bernard Colombaud

  1. Pour s’inscrire sur le forum, les adhérents peuvent prendre contact par courriel avec Christian Paul (christian.jl.paul@gmail.com).

LE MOT DU PRESIDENT (26/03/2020)

Le CIL Centre Presqu’île est particulièrement attaché au maintien d’un centre-ville « vivant et habité » par toutes les générations (cf classement UNESCO) .

En cette période particulièrement troublée, la presqu’île est vide de personnes, de voitures et de bruits. Cette situation est difficile pour tous et notre CIL ne peut qu’inciter les habitants (et les commerçants qui peuvent ouvrir) à respecter les consignes de confinement. Le marché St Antoine est fermé mais il est possible de s’approvisionner ailleurs. Par contre les commerçants du marché rencontrent des difficultés économiques.

Nous souhaitons donc à tous, restés en presqu’île ou confinés ailleurs, de vivre cette période inédite de la meilleure façon.

C’est aussi l’occasion de réfléchir à l’avenir de la presqu’île lorsqu’elle retrouvera son aspect normal, d’alimenter les propositions dans cette période électoral, elle aussi inédite.

Nous espérons que les nouvelles équipes qui seront élues mèneront une réelle concertation avec les habitants et les associations, impliquant  des échanges AVANT toute décision, ce qui, jusqu’à maintenant n’a pas été le cas (sauf peut-être pour les expériences de piétonisation). Nous ne pouvons que le regretter mais nous sommes confiants dans la mesure où cette question est largement évoquée dans les débats de la campagne.

Le CIL s’est dernièrement impliqué sur les terrasses de la presqu’île (et notamment la place St Nizier), la piétonisation et la végétalisation, le projet de métro E et ses conséquences place Bellecour, la rénovation de la rue Victor Hugo. Nous organisons aussi des visites et des conférences pour nos adhérents et leurs invités.

Vous trouverez sur ce site les actions du CIL dans l’onglet « principaux projets suivis ». N’hésitez pas à les consulter et à vous exprimer en utilisant l’onglet « contact ».

Le Président

Bernard Colombaud

Date de dernière mise à jour : 15/01/2024